Positionnement engagé
Les causes pour lesquelles je m'engage
Victimes de violences morales ou physiques
Les violences peuvent être présentes aux différents âges de la vie. Elles peuvent causer des dégâts émotionnels importants, source de stress, diminuant au quotidien l’estime de soi et pouvant plonger les victimes en état dépressif, voire suicidaire. L’isolement progressif des victimes augmente leur fragilité. Les différentes formes de violences se conjuguent souvent pour une même victime dans différentes sphères de la vie, sous toutes ses formes (en famille, au sein du couple, au travail, dans l'environnement social, etc.).
Quelles sont les différentes formes de violence ?
Les petites violences ordinaires sont des petits mots ou des silences qui n'ont l'air de rien, parfois lourds de sens, qui, répétés et subis dans le temps, ne deviennent pas si ordinaires et qui détruisent à petit feu, comme la grenouille dans la casserole d'eau bouillante.
Les violences psychologiques, il s’agit de violences asymétriques insidieuses, entraînant un transfert de responsabilité sur la victime qui finit par se croire responsable du déclenchement des violences.
Les violences verbales sont utilisées par les agresseurs pour contrôler, déstabiliser, humilier et parfois détruire leur victime. Les mots expriment des reproches, des critiques, des humiliations, menaces envers les victimes.
Les violences physiques sont les plus repérables, car elles peuvent laisser des traces corporelles visibles. Elles correspondent à toute action qui met en danger l’intégrité physique ou la santé corporelle de la victime.
Les violences sexuelles sont des violences physiques et psychologiques qui comprennent un spectre très large. C’est la forme de violence qui reste la plus taboue dans notre société et donc peu exprimée, pourtant très répandue dans le monde.
La Grossophobie
Stigmatisation des personnes en surpoids
Le terme en lui-même est apparu en France en 1994. La grossophobie est l'ensemble des attitudes et des comportements hostiles qui stigmatisent et discriminent les personnes souffrantes d'un surpoids quel qu'il soit. Elle a pour origine un ensemble de préjugés et de stéréotypes négatifs à l'égard des personnes en surpoids ou obèses, notamment en relation avec de supposées caractéristiques comportementales qui leur seraient attribuables ou à travers la culpabilisation de leur situation.
Les impacts de la grossophobie
La grossophobie se traduit dans plusieurs domaines de la vie, comme l'accès à l'emploi, aux soins médicaux, à l'éducation et affecte également les relations interpersonnelles par le biais de critiques verbales et d'agressions humiliantes. Cette attitude a des répercussions physiques et psychologiques délétères sur les personnes qui en sont victimes : risque de dépression plus élevé, moins bonne estime de soi, augmentation de la probabilité de s'engager dans des troubles du comportement alimentaire, suivi médical défaillant. La souffrance occasionnée par la discrimination subie par un individu souffrant de surcharge pondérale peut être aggravée du fait de l'intersectionnalité, s'ajoutant ainsi à d'autres formes de discriminations comme le sexisme, le mépris de classe, l'homophobie ou encore le racisme.